Cour de justice de Lorcé, registres aux transports, reg. 5, greffier: Hubert Pondant.
16 janvier 1730, f°1: Lambert Godefroid, sergent de Lorcé, présente un acte du notaire François Doigné, réalisé le 5 décembre 1729, en présence des témoins Servais Chalon et Lambert Godefroid dans la maison Laurent Boniver au village de Lorcé. "Comparut Catherine Charette, tant pour son propre que comme constituée par son mari, laquelle a requis moij le dit nottaire de procéder par vente à la hausse et au dernier enchérisseur les biens qu'ils possèdent dans la juridiction de Lorchez aux conditions suivantes.........
En suite de quoi a ésté exposée et vendue une terre au Champ de Bierny en Stocqueu de son extendue joindante du levant à l'aisance et du couchant au Sr Jean Froidcourt à quinze florins b[ra]bant et demeurée à Bartholomé Chalon pour 25 florins bbant cautionaire Lambert Godefroid.
Item la terre desoub les Preits joindante du levant au Sr conseiller du Meiz et couchant aux représentants Lambert Servais eslevée au dessus de la moitié des charges réelles à 30 fl.bb. et demeurée à Bartholomé Chalon pour 64 fl. cautionaire Jean Servais.
Et pour le premis........tous porteurs de cette".
Sensuit la constitution de Henry Pirotte réalisée par le notaire Alexandre Urbin, de résidence à Houfalize, en son étude devant Jean Lallemand et Henry du Pont, habitant de Sterpigny :" Cejourdhuy deuxième du mois de Xbre 1729 est comparut en sa personne Henry Pirotte, bourgeois de cette ville lequel at déclaré d'authoriser Catherine Charette son épouse pour pouvoir vendre ou autrement réaliser les biens qu'elle a au lieu de Lorchez.....-
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16 janvier 1730, f°2: Lambert Godefroid, sergent de Lorcé, présente un acte de soubhastation en faveur de Vincent Poncin demandant au nom dudit son principal réalisation dans nos registres d'un acte réalisé devant le notaire Doigné le 19 Xbre dernier passé en la maison de la mayeurie en lieu de Lorchez en présence des témoins le Sr Quareux et Servais Chalon, ambedeux échevins de Lorchez " Cejourdhuy a personnellement comparut Jean François Labasse lequel a consentit que le sieur Jean Gérard de Quareux remette à la hausse et dernier enchérisseur la maison provenante de feu Servais Dogneit en lieu de Chession qu'il at obtenue à la hausse faite par ledit sieur de Quareux le 8 mars dernier pour prix de 34 écus .......
Assuite de quoi j'ai procédé à ladite hausse aux conditions suivantes......... j'ai eslevé la maison à 25 écus et demeurée à Vincent Poncin et at pour cautionaire Hubert Bastin, de Chession, .......constitution pour tous porteurs de cette."-
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Le 16 janvier 1730, f°4:Servais Chalon, notre coeschevin comparut personnellement et nous at rebiré sur sa féaulté que Anne Fanzé espouse à Jean Bouttet, les enfants Caterine Fanzé vivante espeuse à Gille Bernier ont vendu, cédé et transporté telles parte qu'ils ont à la maison et biens de Targnon leurs provenant de Léonard Fanzé leur frère et oncle pour prix de 14 escus au dessus des charges sus afférées et ce en faveur de François Thiry Noël qu'ils ont confessé avoir receu, y celuy p[rése]nt acceptant ce qu'à esté mis en garde...
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Le 20 décembre 1729, f°5, pard[evant]t moy le nottaire soussigné et en p[rése]nce des tesmoins en fin de cette nomez sont personnellement comparut Jacqz Jacquoz et Anne de Thier son espeuse lesquels nous ont déclaré de se mortifier comme par cette ils se mortifient dans tous leurs biens meubles et immeubles qu'ils ont et leurs appartiennent au village de Chession et alentour, et ce, en faveur de Mathieu Forthomme, eschevin de Lorchez marit à Anne Jacquoz, Hubert le Masson de Bruit marit à Marie Jacquoz, Jean Jacques Jacquoz et Jacques Jacquoz, leurs enfants et gendres et ce, pour par yceux jouir et profiter des dits biens comme ils conviendront entre eux et ce aussy à charge et condition que leurs dits enfants et gendres leurs paieront chacun par an six coppes regon bonne denrées, item trois coppes avoine aussy bonne denrées, item huicts livres de beure par mois, item pour leur habillements chacun y pourvoierat égallement et quant à ce qoy...........................passé au lieu de Chession dans la maison dudit Forhomme y pr[ése]nt comme tesmoins requis et appellés Hubert Bastin et Paquay Sandkin lesquels........ devant moy François Doigné nottaire.....
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Le 8 mai 1730, f°6, Léonard Jamoie présente à la cour de Lorcé le contrat de mariage entre Hubert Copay et Anne Deloge réalisé comme s'ensuit et fut mis en garde.
"L'an mille sept cent et vingt du moys d'avril, le douzième jour, par dev[an]t moy, le dit nottaire publ[i]c soussigné et en p[rés]ence des tesmoins en fin de cette nomez, sont personnellement comparus Margaritte Boniver vefve de feu Hubert Coppay et Anne Gille Bouttet espeuse à François Deloge, lesquels.... à la dote de mariage de Jean François Copay et Anne Deloge leur fils et fille à solenniser sy Dieu et notre mère la Sainte Eglise le permet, premièrement la dite Margaritte donne a sondit fils en dote de mariage touts ses biens meubles nuls exceptés ni réservés pr[ése]nt et futurs où ils soient gisants, scituez et mouvants et co[m]me on les a puis nomer et appeller-
Secondement elle luy cède et donne deze au pr[ése]nt et à toujiours touts les usufruits de ses biens immeubles et ce, à charge et condition de lentretenir et alimenter sa vie durante co[m]me il a fait jusqz'au p[résen]tes et arrivant son décès de luy faire célébrer ces exèques nonnestement et sans pompe et faire aussy prier Dieu pour le repos de son âme selon son pouvoir.
Tiercement la ditte Anne Bouttet pour l'absence de son marit donne à saditte fille Anne future espouse audit Copay en dotte que dessus une vache et une genihe (lire génisse) à prendre à son choix hors de son estable, item une armoire et une forme de lict, et un grand chaudron de fer, deux marmittes de faire, un coffre, trois plats et tris assiettes d'estaint, deux cheminons, une paille(lire une poële) à faire des a melettes (lire omelettes), deux seaux de bois ferré de fer, item qu'elle accommodera sa ditte fille honnestement de linge, selon sa qualité, item laditte Anne cède à laditte fille un sart enuaire (?) de regon en banal bois de tout quoy ledit Jean François tant pour luy que sa futur espeuse a esté partie acceptante et plus de corrobation du premis, les comparantes ont renonsé au droit du Senatus Consulte...............pssé au lieu de Lorchez dans la maison de laditte Coppay y pr[ése]nts co[m]me tesmoins requis et appeller Hubert Fontaine et François Willem lesquels avec.......... et moy François Doigné, nottaire public.....
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L'an 1730 (f°7) du moys de novembre le 22 e jour pardevant nous la Cour et justice de Lorchez at personnellement comparut Hubert Jean Hubert de Targnon p[rése]ntement résident au verd Buisson lequel at vendu, cédé et transporté com[m]e il vend, cede et transporte à Hubert, Margaritte, François et Jean Fontaine, sa moitié parte d'un preit nomé goffay extant audit Targnon joindant du levant au goffay et au chemin d'ahesse, du couchant à le vefve François Robert ce at fait led[i]t Hubert premier comparant au moien et parmy une so[m]me de dix sept escus qu'il at confessé avoir eux et receu des seconds comparants, à son contentement promettants de faire séuivre led[i]t preit quitte et libre de touttes charges soub obligation de touts ses autres biens meubles et immeubles pr[ése]nts et futurs, dequoy Hubert Fontaine tant pour luy que ses consorts at esté p[rése]nt acceptant et de laditte prairie advestit et adhérité, le bon droit d'un chacun sauve et mis en garde.
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L'an 1730 (f°8) du moy de 9bre le 22eme jour pardevant nous la cour et justice de Lorchez at comparut personnellement Noëtte Chalon vefve de feu Lambert Ponsin de Lorchez laquelle at requis cette cour de députer manbour et cûrateur à son fils Gile mineur engendré par ledit feu Lambert son marit avec ordonnance au manbour à députer de s'aquitter de lad[it]e manbonerie et de donner caution suffisante, dénomant à cette effect Servais Chalon eschevin de cette cour père de la comparante à suitte de quoy nous lad[itt]e cour en suitte de la réquisition préfaite avons député manbour et curateur à Gille fils légitime de feu Lambert Ponsin marit à Noëtte Chalon parmis et a condition que ledit Chalon s'en aquitterat en bon père de famille et qu'il rendrat compte exaque de tous revenu a persevoir de lad[itt]e manbonerie soub obligation de tous ses biens meubles et immeubles p[rése]nt et futurs de tout quoy ledit Chalon at esté p[rése]nt acceptant ce qu'at esté mis en garde.
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L'an 1730 (f°8), le 28me jour de 9bre at comparut pardevant nous la Cour et justice de Lorchez Bartholomé Chalon laquel nous fit exhibition de lact sy enbas nous requérant réalisation, a suitte du pouvoir donné sur tous porteurs, lequel act at esté passée le 30me 9bre coullé pardevant le nottaire F[rançois] Doigné et les tesmoins y denomme, ce qu'après lectuyre, luy avons acordé et judiciellement renouvellé pour pouvoir et debvoir sortir ses plains et entiers effects au contenu d'icelle le bon droit d'un chacun sauve et mis en garde, sensuit le dit act de mot a autre.
"L'an mille sept cent et trente du moy de novembre le vingt deuxième jour pard[evan]t moy le nottaire soussigné et en p[rése]nce des tesmoins en fi de cette nomez ar personnellement comparut Pier Houssonloge lequel at confessé estre redevable au R[évére]nd Sre Pascal Nicolay prestre vicaire audit Lorché d'une somme de vingt escus de huict esquelins pieces en payement desquels il luy at cedé et cédé les usufruicts de tous les biens qu'il possède audit Lorchez consistants en batiment, jardins, preits et terres pour les profiter jusqu'à entier satisfaction desdits vingt escus, et au cas le dit Sre voudroit les louuer led[i]t Pier entend que ses parents du coter de sa feue espeuse soient préférés a tous autres , les charges réels affectés sur les dits biens se paieront par ledit Sre de tout quoy celuy cy at esté p[rése]nt acceptant et pour le premis renouveller et réaliser............... tous porteurs de cette, ainsy fait et passé au lieu de Lorchez dans la résidence dudit Sre vicaire, y p[rése]nts comme tesmoins requy et appelez le Sr Nicolas Brevers et Laurent Bonnivers .......................................... au premis requis infidem".
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(f°9) Au jourd'huy 20 Xbre 1730 pardevant nous la cour et justice de Lorché comparut personnellement François Doigné nottaire, en qualité de porteur constitué de lact de transporte opérée le onzième de Xbre 1730 coullé pardevant le nottaire François Philippin résident a Amonine et les tesmoins y denomer dont il nous faisoit exhibition et serat cy embas insérée requérant en vertu de la clause de constitution sur tous porteurs anotté audit act- Réali[s]ation diceluy ce qu'après lectur en prise nous luy avons accordé et lameme réalisé réïtéré et judiciellement renouvellé faisant loy pour pouvoir et debvoir sortir ses plains et entier effect jouxte son contenu et pour autant que la maison et touttes pieces y présisées et transportées sont de n[ot]re mouvance de laquelle ledit Michel Gattet at esté désesit et desherité et ledit Lambert Henry advestit et adhérité a n[ot]re ensignement le bondroit d'un chacun sauve relativement a lact susdit quy sensuit de mot a autre.
" Ce jourdhuy onzième de Xbre 1730 pardevant moy nottaire de f: m: j: et C: resident à Amonine soussigné, en p[rése]nce des tesmoins enbas nomez, sont comparuts en personne Michel Gattet et Anne Coppay sa femme, residente audit lieu, lesquels nous ont déclaré avoir cédé et transporté à titre de par vendage, au profit de Lambert Henry du village de Lorchez, ses hoirs et ayant cause tels biens immeubles, quy peuvent leur appartenir audit vilage de Lorchez et es environ consistant en une maison en lestat qu'elle est avec quelq[u]e meubles quy y sont encor restants preit, terres sartages bois hyes en quoy ils puissent consister et sans rien retenir ny reserver ledisoient ils avoir fait au moien et parmy la s[om]me de quatre vingt et dix escus, argent courant en cette province en aquis de quelle somme ledit Lambert Henry ausy comparant en personne a pris à ses charges et obligé dacquitter envers Jean Parmentier marchand resident à Lamormagny un cent annuel de trois escus et six esquelin pour un capital de trois cent Carolus au contenu de lact de constitution passée pardevant moy ledit nottaire et les tesmoins y denomez le vingt sept 7bre 1716 (1 en surcharge, peut-être lire 1726), et cela a lentier indemnité dud[i]t Gattet et de sa femme lesquels ont connus avoir receu dudit aquérant le rest du prix cy dessus a leur entier contentement promettant luy faire suivre contre et envers touts aux charges dont yceux biens sont onerez et ledit Lambert Henry d'acquitter led[i]t cent soubs obligation respectives de leurs biens et constituer tous porteurs pour faire realiser la p[rése]nte et en passer les euuves de des heritance et adheritance pardevant touttes cour, que besoin serat, ainsy fait et passé a amonine les jours, mois et an que dessus en presence d'Arnoul Joseph de labeille (incertain) resident au vilage de Beure et de Jean Bastin dud[i]t Amonine tesmoins requis lesquels......................................... et moy nottaire susdit François Philippin"
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